Chère famille, chers amis, chers bienfaiteurs...
à vous tous qui avez tant prié pour moi et la cause pour laquelle j'ai usé mes semelles,
à vous tous qui avez contribué à ce projet, financièrement et spirituellement,
à vous tous qui avez récité tant de chapelets, offert tant de messes,
à vous tous qui avez diffusé ce message dans divers médias,
à vous tous qui m'avez soutenue moralement en m'écrivant ou m'appelant,
à vous tous qui, en ces terres d'Amérique, m'avez ouvert une porte, offert une douche, donner à manger, un sourire, un lit, un bout de gazon pour ma hutte de
nomade,
à vous tous, désormais innombrables, qui avez apporté une pierre à l'édifice de la Vie,
et surtout à notre Mère si puissante, la Vierge Marie, qui m'a guidée en chemin et protégée des dangers de la route, des narcos et des ours...
à Celui qui EST la VIE, Roi, Maître, Créateur et Souverain, Ami et Mendiant de notre Amour,
à la Trinité Sainte, Père, Fils et Esprit Saint, en qui nous avons notre Force et notre Espérance
à mon désormais célèbre Tobie, qui veillait au grain, juché sur mon sac à dos...
je dédie ces lignes.
Tant de visages sont désormais gravés dans mon coeur, de part et d'autre de l'Atlantique. MERCI à vous tous !
Grâce à vous, je suis arrivée aux pieds de la Vierge de Guadalupe à Mexico-City, le vendredi 14 janvier peu après 15 h 00, heure de la Miséricorde... et je n'ai pas
fait exprès d'arriver à cette heure précise !
Fait frappant, à l'instant même où j'arrivais sur le parvis de la nouvelle Basilique, je me trouvais juste à côté de la grande statue de Jean-Paul II. Et j'apprends
par téléphone la nouvelle, publiée ce même vendredi 14 janvier par Rome, de la béatification de notre cher Jean-Paul II. Petit clin d'œil espiègle de l'auteur de l'Encyclique "Evangelium Vitae"
que j'ai trimbalée durant ces 5200km...
Mais commençons par le début, donc la fin de ce grand pèlerinage...
Je vous ai quittés la dernière fois à Tequisquiapan...
Mercredi 5 janvier - Jour 224
Je quitte Rosa et son bel hôtel...
Encore une quarantaine de km m'attendent pour la journée.
Mais en pénétrant dans un nouvel État, l'Hidalgo, j'entre dans un nouveau Mexique. C'est inattendu pour moi, complètement inattendu : les gens sont vraiment
différents ici, plus souriants, moins repliés sur eux, plus ouverts. On m'explique que les populations rencontrées précédemment vivent sous un régime de terreur. La mafia tue, torture,
terrorise. Chacun rase les murs... Ici, la situation semble être plus calme, même si cela reste assez relatif... En tout cas, je sens une nette différence.
La route qui me mène le soir à Huichapan sera "stone" !!!
Jeudi 6 janvier - Jour 225
Il est fréquent, dans les café-restaurants, que des musiciens entrent pour jouer des airs mexicains et récupérer au passage quelques pesos...
En quittant Huichapan, la route pavée s'élève dans la montagne. Une des plus jolies étapes mexicaines s'ouvre devant moi.
El Gavillero s'accroche à la pente. Je demande où est l'épicerie :
- Il n'y en a pas ici. Mais si vous avez besoin, je peux vous donner quelque chose de ma maison...
Je n'ose pas et me contenterai de ce qui me reste : quelques tortillas froides et sèches et un maigrichon bout de fromage, mais cela suffira. J'arrive à un col
à 2600 m d'altitude et ai le souffle coupé par la vue saisissante : une immense cuvette entourée de montagnes, deux lacs artificiels aux reflets azur, un silence étonnant, une certaine paix... Je
me croirais en Mongolie !! Discutant avec des gens du coin, je demande si je peux camper dans cet endroit unique, aux allures d'aventure lointaine. Petite causerie sympathique avec ce monsieur
qui a travaillé dans divers carrières de marbre aux États-Unis. Puis je plante ma tente, me doutant que je n'aurai guère d'autres occasions de bivouaquer au Mexique. La nuit sera étoilée, sans
lune, sauvage, étrange, frigorifiante, brisée par d'improbables coups de feu, dans une zone où la chasse est pourtant interdite...
Vendredi 7 janvier - Jour 226
Je me crois dans une autre galaxie et un sentiment de solitude m'accable dans ce lieu qui pourtant me saisit. Le col semble tout près, là-bas, mais il recule à
mesure que je m'approche. L'espace, ici, est à géométrie flexible et je mesurerai dans ces kilomètres combien effectivement l'univers est en expansion...
Je croiserai des cavaliers aux virils sombreros. L'un d'eux me demandera même si je ne suis pas perdue. Qui sait, je suis peut-être la seule Française à
m'être aventurée par là ! Le col finit par capituler devant mes pas et soudain je découvre... la suite du périple. Décidément, c'est un autre Mexique que je traverse.
A propos des montagnes... Mon appareil photo possède un bon grand angle fort pratique pour saisir des monuments par exemple, mais la déformation est nette et en ce
qui concerne les prises de vue de montagne, c'est toujours un peu décevant, car les perspectives sont passablement écrasées. Ainsi, les sommets paraissent bien plus petits qu'ils ne le sont dans
la réalité. Depuis que je marche au Mexique, je navigue entre 1800 et 2500 m d'altitude environ et, surtout en m'approchant de Mexico, le relief s'accentue...
J'arrive à Chapantongo, bled paumé et quelconque. Je demande à voir le prêtre pour l'hospitalité du soir. Il n'est pas là. Soudain, j'aperçois une tête
blonde, aux yeux turquoise ! C'est rare au Mexique ! Luise Klüge est Allemande de Lübeck. A 20 ans, elle a tout plaqué pour donner un an de sa vie au service social de ce village, avant de
rentrer en Allemagne et de commencer des études de vétérinaire à Münich. Elle enseigne ici, entre autre, l'anglais. Elle n'aurait jamais parié rencontrer une Française ici non plus
!
Pour les germanophones d'entre vous, voici son blog :
http://lamexicana.jimdo.com/
En attendant, je ne verrai jamais le curé et c'est Arturo et Virginia qui m'offriront l'hospitalité. Ils sont pauvres et le disent. Ils voient bien que je suis
vraiment fatiguée. Ils déménagent le matelas de leur fils unique qui dormira ailleurs, afin que je puisse me reposer tranquillement, à l'étage...
Samedi 8 janvier - jour 228
De Chapantongo à Tezontepec.
Le paysage est beaucoup plus vert que précédemment. Des champs irrigués.
Dans les tacos que je commande, on me sert le pancréas de la bestiole... Beurk, c'est immonde. Alors, je me défoule en faisant la dingue :
Dimanche 9 janvier - jour 228
Je sens approcher l'arrivée et je prévois déjà de m'agenouiller aux pieds de la Vierge le vendredi 14. Mes étapes sont relativement longues et je suis toute tendue
vers le but. Pour rien au monde, je ne changerais mon planning. Hier soir, je me suis embrouillée les neuronnes pour règler mon réveil et ce matin, je rate la messe de 7 h 00 à
Tezontepec. On m'affirme qu'une autre messe est célébrée à 17 h 00 à Tetepango, voire à Ajacuba, étape du soir. Je cours toute la journée pour "l'attraper". La messe est plus tard que
prévue et le curé ne me reçoit pas : il me renvoie d'où je viens.
- Allez à Tlaxcoapan et demandez le curé Arturo...
Je suis effectivement passée cet après-midi à Tlaxcoapan.
Bref, j'enquille les km et essaie d'attraper une messe plus loin sur mon chemin, en vain. Retour en taxi à Tlaxcoapan pour la Messe de 19 h 00, puis je
finirai quand même dans un hôtel un peu miteux de ce même Tlaxcoapan qui fera monter les décibels jusqu'au paroxisme...
Lundi 10 janvier - Jour 229
D'Ajacuba à San Augustin-Tlaxiaca. En quittant Ajacuba, Nancy me rattrape à vélo pour m'offrir de l'eau. Geste gratuit de générosité pour une pèlerine...
En grande partie, je suivrai une voie ferrée désaffectée. Enfin du calme !
Toutes les "épiceries" se ressemblent, depuis le début du Mexique, elles sont comme celle-là : et on y trouve toujours les mêmes choses, des gâteaux industriels,
des boîtes de thon, des jus de fruit (mangue ou pommes) super bons, plus rarement quelques goyaves fraîches...
Je mange et respire la poussière, mais pas que ça !!!
Toujours le long de la voie ferrée avant San Augustín :
Les chiens sont absolument partout au Mexique et semblent avoir une vraie vie de chien... Ils sont en liberté, errant sans cesse, ils ne constituent presque jamais
une menace pour le marcheur avec qui ils partagent l'errance. Les chiens du sud des États-Unis étaient beaucoup plus agressifs...
Pas d'accueil non plus à San Augustin. Mais je ne suis pas fâchée non plus de faire les dernières étapes dans les hôtels. Non seulement ils ne sont pas chers, mais
ils me permettent de mieux me reposer pour tenir le coup jusqu'au bout.
Mardi 11 janvier - Jour 230
De Tlaxiaca à Tezontepec.
De la montagne, des gens sympas, des champs d'agaves, des pauvres, une grande et large vallée, une glace... au cappuccino (!!!), un coucher de soleil aux allures de
Sibérie dans un fort vent froid, au menu du jour :
Tezontepec me réserve une surprise. C'est un village à l'architecture ancienne abritant une abbaye franciscaine (sans les Franciscains). L'artisanat ici est
entièrement lié au cuir... Mais il fait froid et je vais me réchauffer en dégustant de "ricos tacos"... Miam miam...
A l'hôtel (le curé ne me recevra pas non plus), je sors la dernière carte, celle où, enfin, figure la Ciudad de México... Le bout du bout de la dernière ligne
droite...
Mercredi 12 janvier - jour 231
Après un rapide tour dans l'ancienne abbaye...
... je quitte Tezontepec par des chemins éblouissants de lumière ou en suivant un río tout sec en cette saison.
L'agglomération de México n'est plus très loin et les villages sont de plus en plus rapprochés. Peu avant San Luis Tecuahutitlan, Ricardo et Javier, deux
flics en civil, s'arrêtent, intrigués. Ils m'offrent une clémentine et veulent une photo. Quand vient mon tour de les immortaliser, j'ai droit à une étrange question :
- Avec ou sans le pistolet ?
Ce sera avec... le pistolet et un bon éclat de rire !
Je grimpe et, au col, me voilà, pétrifiée, face à la grande vallée ouverte sur México. Je domine les grandes pyramides du célébrissime site de Teotihuacan,
grande cité aztèque, lieu d'adoration et de culte et non de sacrifices humains, comme je le croyais. Et je voulais y passer pour justement marquer une valeur symbolique : la Vierge Marie, dans
ses apparitions de décembre 1531, a mis fin à ces sacrifices humains, qui avaient lieu plutôt au Templo Mayor, en plein centre de México. Je vais vers Elle 480 ans plus tard pour lui
demander la fin des sacrifices humains contemporains...
Vous les voyez, les deux pyramides au centre de la photo ? Celle du Soleil à droite, celle de la Lune à gauche.
Jeudi 13 janvier - Jour 232
L'arrivée sur le site des pyramides donne des frissons, je l'avoue. Plongeon dans des siècles d'histoire...
Vue de la pyramide du Soleil depuis celle de la Lune
Depuis le sommet de la pyramide du Soleil... Monter, comme descendre est plus sportif qu'on ne pourrait le penser !
Pyramide du Soleil
des petits vendeurs et vendeuses de babioles, des masques, des petits instruments de musique et autres fanfreluches...
J'y traînerai longtemps avant de m'engouffrer dans les premières banlieues de México en soirée. Trafic monstre, détritus par monceaux et... étonnammant, là-bas,
devant moi, le ciel s'assombrit. La colline de Tepeyac n'est plus qu'à une trentaine de km, mais je ne peux la voir car c'est justement au-dessus d'elle que le Bon Dieu fait dégringoler une pluie
d'orage, la veille de mon arrivée...
Vendredi 14 janvier - Jour 233
C'est surprenant de se lever pour le dernier jour de marche ! C'est excitant, mais je sais aussi parfaitement à quoi m'attendre dans la jungle gigantesque
de México : 6 h de banlieue ahurrissante, laide, hideuse, puante, assourdissante, agitée, trépignante, klaxonnante, fumante et... dangereuse. Cacophonie organisée du tiers-monde. Ils
freinent peu, les Mexicains, c'est pourquoi ils klaxonnent !! Une police omniprésente, des vaches en pleine ville, des gros 4x4 côtoyant des vieilles chignoles branlantes, des vendeurs de
sucettes, de pneus usés ou de clous, les sirènes des ambulances se fondant dans l'éternel accordéon du folklore mexicain, les gaz d'échappement se fondant dans l'odeur de friture des omniprésents
tacos, des pauvres et leurs trésors de cartons et de chiffons. Des gars louches, des gens loufoques. Un moteur explose provoquant l'éclat de rire de l'heureux propriétaire... Je suis
tour à tour étourdie, excitée, abattue, amusée... Il faut vivre ça dans une vie : le tourbillon des Babel modernes. La police me fait éviter des quartiers risqués entre tous... L'armée me
regarde passer, médusée. Je la considère, feignant l'indifférence. Je ris de cette cacophonie et frissonne d'émotion dans ces ultimes kilomètres. La mégalopole tentaculaire n'aura pas raison de
moi, même si la laideur, la crasse et l'étalage du péché déshumanisent et épuisent... Mais au-dessus de ce marasme, s'élève la Sainte colline de Tepeyac que notre Mère du Ciel a daigné fouler
voici 480 ans. C'est vers elle que je vais, résolument.
Le long de l'immense avenue de Morelos, voici un monument dédié à San juan Diego. Son oncle, San Juan-Bernardino, habitait justement par ici, à Tulpetlac,
dans l'actuelle Ecatepec. Et Juan-Diego se rendait vers Tlatelolco pour entendre "les saints enseignements des pères franciscains sur les choses divines" et passait donc par là, vers la colline
de Tepeyac, quand la Vierge Marie lui apparut. Je suis donc un itinéraire semblable...
Sur la photo, vous apercevrez un groupe de pèlerins.
Ci-dessous, le panneau indique la Villa, autre nom que les Mexicains donnent à la Basilique. On y accède par la rue Martin Carrera, dernière rue de mon
pèlerinage.
J'achève le 5225ème kilomètre, il est 15 h 00 passées, ce vendredi 14 janvier. C'est l'heure de la Miséricorde. Je suis devant la Basilique, je vois l'Image et suis
encore dehors, juste aux pieds de la statue de Jean-Paul II. J'apprends, à cet instant précis, qu'aujourd'hui même, Rome a annoncé sa prochaine béatification, le premier mai. Petit clin
d'œil de ce cher Pape dont l'Encyclique "Evangelium Vitae" aura fait tout le voyage... La Vierge Marie m'accueille les mains pleines, comme une Maman. Elle est là. Silence.
Et viva el santo súbito !!!
J'entendrai la Messe de 16 h 00, puis je commence à lire l'immense litanie des noms, celle des intentions de prières confiées, celle des bienfaiteurs, celle
des personnes rencontrées. Une heure et quart de lecture pendant laquelle mon cœur sera tour à tour implorant, reconnaissant, tout joyeux, affligé ou compatissant. Plus de 230 personnes ou
familles rencontrées en chemin, pas une n'est oubliée. Le Québec, New-York, la Pennsylvanie, l'Ohio, le Kentucky, le Tennessee, l'Alabama, le Mississippi, la Louisiane, l'Arkansas, le Texas, le
Nuevo León, le San Luis Potosí, le Jalisco, le Guanajuato, le Queretaro, l'Hidalgo et México défilent en un condensé de Vie. Mes amis de France occupent une place de choix dans l'avalanche de "Je
vous salue Marie" que je déverse à Ses Pieds...
Je suis étonnée d'avoir fait ce voyage et le V que je brandis n'est nullement celui de la Victoire : elle n'appartient qu'à Dieu seul, et le combat pour défendre la
Vie ne cessera pas de sitôt.
IL FAUT CONTINUER JUSQU'A CE QUE VIE S'EN SUIVE !
Rien n'est fini, tout commence !
Je ne brandis que le V de la VIE,
et peut-être celui de l'arriVée,
celui du Voyage,
de la Volonté,
des Vertus...
Vive la VIE !
Et voici la paroisse française, tenue par les Petits-Gris, avenue Horacio, dans le quartier Chapultepec de Mexico-City, où je suis reçue :
Messe en français, confession et entretien spirituel... en français... du vrai bonheur !!
Ci-dessous, voici simplement une amande, mais elle symbolise quelque-chose de fort.
Vous rappelez-vous le deuxième jour de marche, le 28 mai 2010 ? Dans l'après-midi, à la faveur d'une pause à l'ombre, voici Lorraine qui vient à ma rencontre et
m'apporte de l'eau, une crème glacée, des raisins et... des amandes. L'une de ces amandes fera donc toute la route, jusqu'à México pour résumer à elle seule tous les dons, en espèce ou en
nature, reçus tout au long de ces 5200 km...Elle veut dire un immense Merci...
Ci-dessus, Lorraine à Dosquet au Québec, voir article "Les premiers pas".
Mais je ne peux rédiger cet article consacré à l'arrivée sans composer un petit "patchwork" retraçant la route parcourue... Il est bien loin d'être exhaustif, mais peut faire rêver quand-même
!!!
Au Québec, mai 2010
Dans l'état de New York
En Pennsylvanie
Puis voici l'Ohio :
Juste après Cincinnati, entrée dans le si joli Kentucky
La fin du Tennessee et la "mi-temps" dans l'Alabama, EWTN, et le Shrine of the Most Blessed
Sacrament
Retour à Memphis, achat du vélo, béni et baptisé "Nican Mopohua". Ma pensée reconnaissante à Jane et
Mike et la famille de Jean Melton dans le Mississippi.
Joe et Pennie et la traversée du Mississippi
Témoignage dans les écoles en faveur du respect inconditionnel de la Vie et... entrée dans l'immense
Texas...
Puis, le passage de la frontière mexicaine. Agitation, violence, piété, le Mexique sera haut en
couleurs...
en galère...
en surprise...
en histoire...
Non, je ne brandis pas le V de la victoire, mais seulement celui de la Vie... Car les hommes d'armes batailleront et Dieu seul accordera sa Victoire...
Je chiale comme une madeleine à écrire ces lignes et revoir ces photos. On m'avait dit avant mon départ :
- Tu verras, tu reviendras avec des milliers de souvenirs...
Je ne pensais pas que ce serait si vrai. J'ai traversé toute l'Amérique de Nord. Je ne ressens pas spécialement de la fierté. Je suis simplement étonnée, vraiment
étonnée...
Que la Vierge de Guadalupe, Mère de la Vie, vous protège et vous guide vers son Fils, Auteur de
la Vie...
Toute la semaine dernière a été occupée par des visites, des courses et des heures de métro... Je vous en parlerai dans le prochain
article. Il y a au moins deux autres lieux de pèlerinage à visiter dans México...
Puis hier, samedi 22, je suis partie vers l'extrême sud du Mexique, à San Cristóbal de las Casas, dans le Chiapas, au climat sub-tropical, donc plus humide. Forêts luxuriantes et condensé de
couleurs... 13 heures de bus, avant de trouver un peu de calme. Et bien évidemment, je vous partagerai les prochaines escapades prévues... J'ai quelques bons petits plans de vadrouille et de
surprises, d'ici le retour en France, alors restez toujours connectés, ce n'est pas fini !!!
Désormais, et d'ici le prochain voyage, je n'userai mes semelles qu'en simple baroudeuse !
Que Dios te bendiga !
A très bientôt,
votre Anne-Marie